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La galerie d'art
Détail  

Edmé QUENEDEY (1756-1830)

Portrait d’homme au catogan - physionotrace début XIXe, rue neuve des Petits-Champs n°1284 à Paris

Physionotrace dessiné et gravé par QUENEDEY circa 1801-1805 (Epoque Consulat - Empire)
A vue : 5,9cm de diamètre - Avec le cadre : 10 x 13,5 cm
Prestigieuse collection du Comte Sforza
Ancien cadre en laiton
VENDU

Descriptif

Physionotrace dessiné et gravé par Edmé Quenedey, qui fut un collaborateur de Chrétien ; celui-ci provient de la prestigieuse collection du Comte Sforza (1872-1952), Comte de Castel San Giovanni, personnalité aristocratique issue de la dynastie des Sforza de Milan, grand diplomate et homme politique italien qui marqua l'Histoire par son engagement anti-fasciste.

Il figure le portrait d’un gentilhomme entre 1801-1805 (Consulat/Ier Empire).

Le sujet n’a pas été identifié mais l’on relève une belle finesse ainsi qu'une grande qualité d’encrage pour ce physionotrace – parfois qualifié de « physionotype » - en superbe état dans son ancien cadre en laiton. 

Singularité remarquable (particulièrement visible à la loupe), le personnage semble porter le catogan. Le mot servant à désigner ce type de coiffe est apparu en 1768 inspiré par Lord William Cadogan.
Il pourrait s'agir d'un officier.

Inventé par Gilles-Louis Chrétien en 1784, puis perfectionné par Quenedey dès 1788, le principe du physionotrace était simple. Il consistait à projeter l’ombre du profil à dessiner grandeur réelle sur un papier transparent pour ensuite le décalquer fidèlement. Le portrait s’approchait ainsi au plus près de la réalité. Il permettait de fixer la physionomie d’un sujet (d’où le nom de physionotrace, étymologiquement : tracé de la physionomie).



Par le biais d’un procédé proche du pantographe, le portrait était ensuite réduit pour être gravé sur une plaque de cuivre à l’eau-forte dans un format miniature.


Ce portrait pouvait ainsi être tiré en plusieurs exemplaires (douze et parfois plus) pour une somme raisonnable.



Les physionotraces rencontrèrent un très grand succès sous l’Ancien régime, et au-delà. Ils portaient les noms du dessinateur et du graveur, ainsi que leur adresse.



La Révolution française entraîna un exode de la noblesse en direction de l’Europe puis des Etats-Unis. Certains personnages purent ainsi gagner les Etats-Unis munis de leurs biens parmi lesquels pouvaient figurer des physionotraces. 

Un objet d’art et de collection à forte dimension historique, aujourd’hui très recherché. 

 

Biographie