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La galerie d'art
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MURAKAMI Takashi / Kaikai Ki Co

Miss Ko / Artelligent city

Collection Superflat Museum Artelligent city Edition, produite en 2003 par Kaiyodo
Figurine en pvc de 11,5 cm avec certificat numéroté
Etat : neuf. Boîte Artelligent City et blisters ouverts uniquement pour les nécessités de la photographie
VENDU

Descriptif

Sans doute la plus emblématique des figurines de Takashi Murakami.

Miss Ko, ici dans la version rouge à chevelure argentée produite par Kaiyodo pour Artelligent City, détourne la Barbie occidentale. Image à l’antithèse de son propos, Miss Ko, beauté juvénile déjà « compromise » par un accessoire type de la séduction (l’escarpin), arbore une robe scandaleusement courte, pour rappeler peut-être, que la femme n’est pas un jouet, et imposer à rebours de toute attente une certaine idée de la Femme.

Artiste maître du contrepoint, la sculpture originale fut exposée à Versailles en 2009.

Figurine fine et réaliste neuve  de très haute qualité (blisters ouverts et les quatre pièces assemblées pour les nécessités de la photographie) livrée – dans sa boîte blanche - avec son certificat, numérotée 12194.

Biographie

Né en 1962, Takashi Murakami sort diplômé des Beaux-Arts de Tokyo (Tokyo National University of Fine Arts and Music).

Artiste inclassable sinon au sommet des classements Artprice, Murakami est également un homme d’affaires, un mécène, un fin observateur de la société contemporaine japonaise.

En 1996 il fonde l’Hiropan factory qui deviendra la société gérant tous les produits dérivés de l’artiste : Kaikai Ki Co. 

Cependant, au-delà d’une fabuleuse maîtrise marketing, le rôle de cette société instituée par Murakami est d’assurer une filiation dans l’excellence, de promouvoir la création de la jeune scène artistique japonaise, de s’engager enfin pour une meilleure prise en compte des enjeux écologiques.

En l’an 2000, Murakami imagine « Superflat », du nom d’une exposition qu’il organisa au Japon. 

Mais Superflat est bien plus qu’un événement éphémère. C’est l’enveloppe onomastique qui instaure, inaugure le programme et manifeste artistique de Murakami. Un art littéralement du « super-plat », d’une ligne claire sans ambition réaliste, gommant sciemment toute perspective autre que celle du rêve ; rêve d’une culture japonaise manga, certes, mais plus que cela, mixée par le medium artistique dans son excellence à la toute puissante culture de l’Ouest, et rendue ainsi compréhensible, avec ses réussites et monstres, son hymne pop coloré et cette lancinante surconsommation détournée.

 

Ainsi ses produits dérivés, inventifs, iconiques, sont-ils autant au cœur de sa création que son œuvre plastique. Témoins pop d’une fascination/répulsion pour ce langage commun à tous les peuples, cette rémanence sociologique qui dépasse les clivages linguistiques : la consommation.

Chacune des expositions de l’artiste, généralement monographiques, constitue un évènement mondial et impacte durablement le marché de l’art. Citons : « Coloriage » à la Fondation Cartier pour l'art Contemporain, Paris, 2002, Museum of Contemporary Art, Tokyo (2001), Museum of Fine Arts, Boston (2001), Little Boy: The Art of Japan's Exploding Subcultures (Japan Society, New York, 2005), et enfin, la plus spectaculaire, paradoxale et marquante : Murakami à Versailles en 2009.