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La galerie d'art
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MURAKAMI Takashi / Louis Vuitton

Rare tapis de souris de la Collection Monogramouflage

Edité en août 2008 pour le magazine japonais Numero Tokyo. Edition limitée hors commerce.
19 cm x 14 cm
Neuf dans son emballage d’origine scellé
VENDU

Descriptif

Tapis  de souris « Monogramouflage » offert en 2008 à quelques abonnés très privilégiés du magazine de mode japonais très « trendy » Numero Tokyo ; ce tapis de souris introuvable en Europe arbore le célèbre monogramme, rappelant la collaboration fructueuse de l’artiste avec la marque Vuitton.

D’une belle finition. Ne camouflez plus votre tapis de souris. 

Biographie

 Né en 1962, Takashi Murakami sort diplômé des Beaux-Arts de Tokyo (Tokyo National University of Fine Arts and Music).

Artiste inclassable sinon au sommet des classements Artprice, Murakami est également un homme d’affaires, un mécène, un fin observateur de la société contemporaine japonaise.

En 1996 il fonde l’Hiropan factory qui deviendra la société gérant tous les produits dérivés de l’artiste : Kaikai Ki Co.

 

Cependant, au-delà d’une fabuleuse maîtrise marketing, le rôle de cette société instituée par Murakami est d’assurer une filiation dans l’excellence, de promouvoir la création de la jeune scène artistique japonaise, de s’engager enfin pour une meilleure prise en compte des enjeux écologiques.

En l’an 2000, Murakami imagine « Superflat », du nom d’une exposition qu’il organisa au Japon.

Mais Superflat est bien plus qu’un événement éphémère. C’est l’enveloppe onomastique qui instaure, inaugure le programme et manifeste artistique de Murakami. Un art littéralement du « super-plat », d’une ligne claire sans ambition réaliste, gommant sciemment toute perspective autre que celle du rêve ; rêve d’une culture japonaise manga, certes, mais plus que cela, mixée par le medium artistique dans son excellence à la toute puissante culture de l’Ouest, et rendue ainsi compréhensible, avec ses réussites et monstres, son hymne pop coloré et cette lancinante surconsommation détournée.

 

Ainsi ses produits dérivés, inventifs, iconiques, sont-ils autant au cœur de sa création que son œuvre plastique. Témoins pop d’une fascination/répulsion pour ce langage commun à tous les peuples, cette rémanence sociologique qui dépasse les clivages linguistiques : la consommation.

Chacune des expositions de l’artiste, généralement monographiques, constitue un évènement mondial et impacte durablement le marché de l’art. Citons : « Coloriage » à la Fondation Cartier pour l'art Contemporain, Paris, 2002, Museum of Contemporary Art, Tokyo (2001), Museum of Fine Arts, Boston (2001), Little Boy: The Art of Japan's Exploding Subcultures (Japan Society, New York, 2005), et enfin, la plus spectaculaire, paradoxale et marquante : Murakami à Versailles en 2009.