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La galerie d'art
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MURAKAMI Takashi / Kaikai Ki Co

Peluche Mister Dob

Hauteur 22,5 cm
Neuve avec étiquettes Kaikai Kiki
VENDU

Descriptif

Un compagnon de Mickey ? Mieux, une version japonaise sous-titrée des plus palpitantes. Densifiant son homologue occidental, Mister Dob affirme, dans cet art du contrepoint et du paradoxe dont saura jouer Murakami, une liberté, une ode à l’indépendance de la création japonaise.

Il en ressort, ici, un doudou artistique, et ce, d’autant plus que Takashi Murakami – qui se déprend d’une appréhension élitiste de l’art pour embrasser une conception plus démocratique - ne sépare pas son travail de plasticien des produits dérivés, qu’il rassemble sous une même Esthétique.
Pour l’un des artistes les mieux cotés du marché de l’art contemporain, la valeur de l’art ne s’évalue en effet  pas à sa seule cotation. La qualité du projet esthétique, de son exécution, puis de sa réception, forment des critères aussi valables que le prix d’adjudication ou prestige du canal de promotion, et pedigree d’une collection.

Biographie

Né en 1962, Takashi Murakami sort diplômé des Beaux-Arts de Tokyo (Tokyo National University of Fine Arts and Music).

Artiste inclassable sinon au sommet des classements Artprice, Murakami est également un homme d’affaires, un mécène, un fin observateur de la société contemporaine japonaise.

En 1996 il fonde l’Hiropan factory qui deviendra la société gérant tous les produits dérivés de l’artiste : Kaikai Ki Co. 

Cependant, au-delà d’une fabuleuse maîtrise marketing, le rôle de cette société instituée par Murakami est d’assurer une filiation dans l’excellence, de promouvoir la création de la jeune scène artistique japonaise, de s’engager enfin pour une meilleure prise en compte des enjeux écologiques.

En l’an 2000, Murakami imagine « Superflat », du nom d’une exposition qu’il organisa au Japon.

Mais Superflat est bien plus qu’un événement éphémère. C’est l’enveloppe onomastique qui instaure, inaugure le programme et manifeste artistique de Murakami. Un art littéralement du « super-plat », d’une ligne claire sans ambition réaliste, gommant sciemment toute perspective autre que celle du rêve ; rêve d’une culture japonaise manga, certes, mais plus que cela, mixée par le medium artistique dans son excellence à la toute puissante culture de l’Ouest, et rendue ainsi compréhensible, avec ses réussites et ses monstres, son hymne pop coloré et cette lancinante surconsommation détournée.

Ainsi ses produits dérivés, inventifs, iconiques, sont-ils autant au cœur de sa création que son œuvre plastique. Témoins pop d’une fascination/répulsion pour ce langage commun à tous les peuples, cette rémanence sociologique qui dépasse les clivages linguistiques : la consommation. 

Chacune des expositions de l’artiste, généralement monographiques, constitue un évènement mondial et impacte durablement le marché de l’art. Citons : « Coloriage » à la Fondation Cartier pour l'art Contemporain, Paris, 2002, Museum of Contemporary Art, Tokyo (2001), Museum of Fine Arts, Boston (2001), Little Boy: The Art of Japan's Exploding Subcultures (Japan Society, New York, 2005), et enfin, la plus spectaculaire, paradoxale et marquante : Murakami à Versailles en 2009.