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The art gallery
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Louis-Philippe Crépin (1772 - 1851) attribué

Fine pastoral on banks of a french river in an Empire frame

Epoch First Empire golden frame « à palmettes et rais de cœur »
Oil on walnut panel, panel size only : 24 x 31 cm / framed : 37cm x 44cm
2 800 €

Descriptif

A charming and so subtle oil on a panel attributed to Louis-Philippe Crépin painted to the end of XVIIIth or Napoléon Bonaparte epoch.

The drawing is so delicate. The scene ? A perfect view of happiness throught this french country, its church at the background, cattle, dogs, people, mother and child in the foreground, where water and pastels colours peacefully dominates.

This work of art will be sold in its epoch frame, Ist Empire old, which has some gilding and stucco losses but remains very nice.

Attribué à Louis-Philippe Crépin, Paysage animé, fine pastorale au bord d'un fleuve français, fin XVIIIe/premier Empire.

Huile sur panneau d'une belle finesse de touche de la toute fin du XVIIIe (datation pouvant éventuellement s'étendre jusqu'au Ier Empire), dans un cadre d’époque Ier Empire, attribuée à Louis-Philippe Crépin dit aussi Crépin d'Orléans, élève de Joseph Vernet, également influencé par Hubert Robert, et peintre de la Marine qui prisait les sujets où dominait l’élément aquatique dans toute la diversité que pouvait revêtir ce thème.
 
Crépin servira la Marine dès 1794, et son corpus deviendra celui d'un peintre de La  Marine dans continuation de Joseph Vernet ;  avant cela,  il s'est attaché au début de sa carrière à peindre plusieurs tableaux au thème lacustre ou aquatique où il développe une sensibilité proche de Lantara représentant des cascades (comme "La Cascade" au Musée du Louvre), paysages animés fluviaux, pastorales en bord de rivière (cf. "Les Baigneuses" conservé à Fontainebleau) ou encore "Paysage, pêcheurs en bord de rivière au Musée de Tours".
Notre oeuvre semble pleinement se rattacher à ce corpus de jeunesse, ce qui conforte la datation de l'oeuvre fin XVIIIe.
 
Cette scène paisible typique regorgeant de détails se déroule au bord d'un fleuve français, il pourrait s'agir de la Seine ou de la Loire. 
 
Dans les pâleurs rosées de l’aube, à l’horizon point, encadré de feuillus, un village et son clocher.
 
De part et d’autre des deux rives, le peuple de cette belle campagne est déjà éveillé.
 
Près d’un troupeau composé de plusieurs vaches et d’un mouton, un homme et une femme discutent tandis qu’un petit chien monte la garde.
 
De l’autre côté de la rive une mère chemine avec son enfant et leur chien en tenant son nourrisson dans ses bras.
 
Toute la douceur de cette scène familière est déversée avec naturel dans cette œuvre.
 
L’attitude décidée et affectueuse de la mère, le calme rituel du troupeau, la beauté de ce paysage fait de péninsule, d’îlot, de luxuriance sereine, de sage rivière, de village où rien ne manque.
 
La touche est subtile, enlevée, possède la précision que l’on attend d’une gouache et pourtant l’homogénéité, la cohérence ensemblière de l’huile et cette patine exquise, marque des grands maîtres. 
 
Le chromatisme des tons tendres si justement assemblés semble devoir au pastel.
 
Et si l’air et l’eau, passant de l’albumineux au rosé, du bleu faïence à la plus parfaite transparence, dominent l’architecture de l’œuvre, les vêtements des deux femmes relevés de rouge – surtout celui de la mère au premier plan – mettent l’accent sur l’humanité de cette scène charmante. La posture de la mère, ce délicat déhanché, suffit à diriger le regard vers ce personnage principal, que l’on ressent humble et parfaitement heureux.
 
Davantage qu’une pastorale, une invitation au bonheur.

 

Petits accidents au cadre et à sa dorure d’époque qui ne nuisent pas à la qualité et cohérence de l'ensemble.