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La galerie d'art
Détail  

CARON Joseph (1866-1944)

Au bord du lac

Huile sur panneau signée datée
À vue : 45 x 25 cm, avec le cadre : 69 x 49 cm
1900
VENDU

Descriptif

Un extrait pictural de printemps qui vous happe et vous apaise.

Magnifique huile sur toile marouflée sur panneau d’acajou biseauté du peintre belge, Joseph Caron, signée en bas à gauche « Jh. CARON », datée de 1900, représentant un « bord de lac », probablement dans la région de Fontainebleau.

Les couleurs de ce tableau sont éclatantes, d’une grande fraîcheur ; la toile a été nettoyée et revernie.

Remarquable travail de l’artiste qui met en avant une composition aussi harmonieuse que volontaire. Une large perspective arborée s'offre au spectateur - elle occupe les deux tiers du sujet-, avec au loin seulement un coin de lac qui se confond avec le ciel, et sur lequel canotent des voiliers de plaisance. Une invitation au repos terrestre et printanier après la dureté de l'hiver.

La lumière tout juste coupée par l'ombre arborée inonde la toile, et la touche impressionniste de l’artiste sait s'imposer avec sensibilité ; les verts de cette huile, frais et lumineux, évoquent sans conteste le printemps, saison de prédilection de Joseph Caron, peintre au toucher sensualiste influencé par l'impressionnisme.

Le cadre d'époque en bois et stuc doré au cuivre magnifie le sujet paysager ; en bas du cadre, l'on remarque un cartel « Joseph Caron ».
A noter un léger accident à l’arrière du cadre (voir photo).

Un ensemble tout à fait exceptionnel.

La cote de Joseph Caron est intéressante : Christie’s (Londres) a estimé « Country Pound » à 5000/9000 euros, tandis qu’Horta (Bruxelles) a adjugé « Vieux canal à Bruxelles » à 6941 euros.

Livraison offerte à Paris

Biographie

Peintre belge né à Bruxelles en 1866, Joseph Caron décède à Saint-Josse-Ten-Noode en 1944. Il est généralement affilié à l’école impressionniste. 

En 1884, Joseph suit des cours de dessins décoratifs à l’Académie de Bruxelles et y apprend la technique. Il est l’élève du paysagiste J. Degreef.

Très vite, il s’affirme comme paysagiste. Qu’il les dessine ou les peigne, les sujets de prédilection de Caron, rarement délaissés au profit de quelques portraits, resteront les paysages et très souvent des sous-bois, sous l’influence transfrontalière de l’Ecole de Barbizon.

Il séjournera d’ailleurs à Barbizon et sera particulièrement inspiré par la région de Fontainebleau, et plus largement par les paysages de l’Ile de France.

Qu’il représente Fontainebleau, la forêt de Soignes, des vues de l’Escaut, ou encore les environs de Weert - pendant trente ans il y séjourna plusieurs mois par an - Joseph Caron apprécie la lumière tamisée des sous-bois, surtout à l’approche de l’automne. 

De Barbizon, école réaliste privilégiant le plein air, il passera à l’impressionnisme, suivant ainsi l’évolution de la peinture française alors à l'avant-garde de la peinture mondiale.

Cette nouvelle inflexion impressionniste est particulièrement sensible dans l’œuvre que nous vous proposons. La lumière devient un sujet à part entière, et non simple accessoire ajoutant au sublime du théâtre de la nature ; la touche se fait donc volontairement plus épaisse et imprécise au profit de l’impression lumineuse. 

En 1899, pour la première fois Joseph Caron expose à Bruxelles avec le Cercle « Art Libre ». Son exposition la plus marquante demeure « La Flandre et la Forêt de Fontainebleau ». Celle-ci a lieu en 1925 aux Galeries du Studio. 

En devenant critique d’art à la revue bruxelloise L’Etoile belge, son activité de peintre se sera enrichie de son corollaire interprétatif, souvent perçu comme antagonique.

Disposant alors de suffisamment de recul sur son art comme de maturité pour oser la transversalité, Joseph Caron fonde un atelier libre de décoration, d’architecture et de technique.

En 1985, une rétrospective lui rendra hommage à Weert où il séjourna si souvent.