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La galerie d'art
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Minnie PWERLE (circa 1910/1922 - 2006)

Awelye

Acrylique sur toile
72 x 68 cm (dimensions de l'oeuvre châssis inclus, vendue sans cadre)
Présence au dos de la toile de l’ancien cachet de collection : « Collection privée PPJ. » + certificat d'authenticité
Groupe Anmatyerre / Alyawarre - Utopia - Désert Central
9 900 €

Descriptif

Le rêve de melon des rituels de l’Awelye dans son expression la plus puissante. Enchevêtrement d’ensembles et de traits, comme autant de lignes de vie.
Evocation également de la graine de melon sauvage représentée à trois reprises sous le motif d’un cercle blanc ou bleuté.
Un blue and white « Awelye », toujours sur fond noir, particulièrement magnétique où les motifs à l’acrylique sont comme électrisés par l’usage d’un outremer pur, proche d’un bleu Klein, également dilué en bleus plus nuancés, avec la scansion intense dans la partie centrale de lignes blanches organiques telles du bois flotté.
 
Une composition complexe rythmée par le chant du bush, le "ressac" de l’Awelye, ses rituels de fécondité et de connexion à la nature.
Dans ce conte pictural de format carré à la présence spectaculaire, Minnie Pwerle semble nous conter l’océan de la vie surmontant l’écume des choses.
 
Figure incontournable de l’art moderne aborigène, décédée en 2006 lors d’une chasse dans le bush, Minnie Pwerle, qui ne créa officiellement qu’à partir de 1999, à plus de quatre-vingt ans, n’a de cesse de nous fasciner. Et ce, dans un contexte de forte ascension de l’art aborigène sur le marché - défendu depuis plusieurs décennies par les galeries australiennes - par le biais d’expositions internationales au sein d’institutions prestigieuses telles que les Musées Royaux de Bruxelles, la Gagosian gallery, la Fondation Cartier, Le Louvre Lens…et bien sûr, les contributions initiales d’artistes contemporains avec le Quai Branly à Paris.
 
Participant à la vie romanesque de Minnie Pwerle, la date de naissance même de cette artiste majeure, élue en 2003 par les critiques parmi les 50 artistes les plus collectionnés de l’art australien (et non seulement l’art aborigène), n’est pas formellement établie, les experts situant sa naissance entre 1910 et 1922, et certains en 1918.
La légende veut aussi que Minnie Pwerle fût si convoitée qu’elle sera kidnappée par des collectionneurs l’amenant à créer des œuvres à leur intention.
 
Rapidement, le geste sûr, la calligraphie puissante de cette artiste, déjà figure centrale du body art au sein de sa communauté via des peintures rituelles corporelles, le contraste de ses couleurs vives, la fougue de ses coups de brosse ciselés, ses enchevêtrements complexes agençant magnétiquement des motifs symboliques, retiennent l’attention des critiques et galeristes.
La reconnaissance du talent de Minnie Pwerle par la critique fut immédiate.
 
Si nous nous ignorions tout des racines biographiques et artistiques de Minnie, nous aurions pu imaginer une street artist new yorkaise ringardisant l’avant-gardisme du grand Basquiat.
 
Mais la force de cette native de la communauté d’Utopia, et plus précisément du groupe Anmatyerre / Alyawerre situé dans le désert central à 350 km d’Alice Springs, est d’avoir su puiser dans une symbolique spécifique ; celle d’une peinture corporelle rituelle composée de pigments ocres et blancs appliqués après l’onction de graisse animale sur les seins, et les épaules, peintures support de chants, de rites de fertilité et de connexion avec la terre nourricière, et plus précisément depuis le site d’Atwengerrp qui signifie « terre de rêves ».
 
Gardienne de l’Atwengerrp, organisant les cérémonies rituelles de l’Awelye structurées autour de la fécondité, c’est sa communauté qui l’encouragea à pratiquer la peinture artistique, à retranscrire leurs rites, elle qui possédait déjà un sens pictural aigu. Si, malgré son âge vénérable, elle ne fut pas la première de sa communauté à exercer son art, prenant le temps de laisser infuser, transmuter ce passage du body painting ancestral et tribal à une forme d’art pictural réapproprié, moderne et universel, son expression est résolument l’une des plus puissantes et abouties.
 
Il est impossible de ne pas ressentir l’énergie unique de sa calligraphie, la vibration extraordinaire de son art qui retranscrit le « rêve de graine de melon sauvage » (agencement de petits cercles colorés ou sobrement blancs sur fond noir comme dans l’œuvre que nous présentons « bush melon ») ; tout comme « le rêve de de melon » (enchevêtrement plus complexe de lignes colorées auquel peut s’adjoindre la figuration de la graine de melon sauvage, petit cercle, comme c’est le cas dans l’œuvre que nous présentons à dominante de bleu et de blanc, tableau intitulé « Awelye » en référence au corpus de rites éponyme).
 
Minnie Pwerle est également la mère de Barbara Weir, figure importante de l’art aborigène et la sœur de Molly, moins connue que sa prestigieuse aînée.
 
Peinture abstraite sensible, replaçant l’être humain au cœur de la Nature, symbolique et encodée sans cesser d’être percutante, qui narre la mémoire de traditions aborigènes transcendées, la survivance d’un bush devenu universel, l’art très coté de Minnie Pwerle, héritage transmuté d’un art aborigène fortement connecté à la symbolique du l’Atwengerrp – pays des rêves - et de ses rites, ne peut définitivement pas laisser indifférent le collectionneur ou simple amateur d’art à la recherche d’émotions vraies.
 
Un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur.
 
 

Biographie

Figure incontournable de l’art moderne aborigène, décédée en 2006 lors d’une chasse dans le bush, Minnie Pwerle, qui ne créa officiellement qu’à partir de 1999, à plus de quatre-vingt ans, n’a de cesse de nous fasciner. Et ce, dans un contexte de forte ascension de l’art aborigène sur le marché - défendu depuis plusieurs décennies par les galeries australiennes - par le biais d’expositions internationales au sein d’institutions prestigieuses telles que les Musées Royaux de Bruxelles, la Gagosian gallery, la Fondation Cartier, Le Louvre Lens…et bien sûr, les contributions initiales d’artistes contemporains avec le Quai Branly à Paris.
 
Participant à la vie romanesque de Minnie Pwerle, la date de naissance même de cette artiste majeure, élue en 2003 par les critiques parmi les 50 artistes les plus collectionnés de l’art australien (et non seulement l’art aborigène), n’est pas formellement établie, les experts situant sa naissance entre 1910 et 1922, et certains en 1918.
La légende veut aussi que Minnie Pwerle fût si convoitée qu’elle sera kidnappée par des collectionneurs l’amenant à créer des œuvres à leur intention.
 
Rapidement, le geste sûr, la calligraphie puissante de cette artiste, déjà figure centrale du body art au sein de sa communauté via des peintures rituelles corporelles, le contraste de ses couleurs vives, la fougue de ses coups de brosse ciselés, ses enchevêtrements complexes agençant magnétiquement des motifs symboliques, retiennent l’attention des critiques et galeristes.
La reconnaissance du talent de Minnie Pwerle par la critique fut immédiate.
 
Si nous nous ignorions tout des racines biographiques et artistiques de Minnie, nous aurions pu imaginer une street artist new yorkaise ringardisant l’avant-gardisme du grand Basquiat.
 
Mais la force de cette native de la communauté d’Utopia, et plus précisément du groupe Anmatyerre / Alyawerre situé dans le désert central à 350 km d’Alice Springs, est d’avoir su puiser dans une symbolique spécifique ; celle d’une peinture corporelle rituelle composée de pigments ocres et blancs appliqués après l’onction de graisse animale sur les seins, et les épaules, peintures support de chants, de rites de fertilité et de connexion avec la terre nourricière, et plus précisément depuis le site d’Atwengerrp qui signifie « terre de rêves ».
 
Gardienne de l’Atwengerrp, organisant les cérémonies rituelles de l’Awelye structurées autour de la fécondité, c’est sa communauté qui l’encouragea à pratiquer la peinture artistique, à retranscrire leurs rites, elle qui possédait déjà un sens pictural aigu. Si, malgré son âge vénérable, elle ne fut pas la première de sa communauté à exercer son art, prenant le temps de laisser infuser, transmuter ce passage du body painting ancestral et tribal à une forme d’art pictural réapproprié, moderne et universel, son expression est résolument l’une des plus puissantes et abouties.
 
Il est impossible de ne pas ressentir l’énergie unique de sa calligraphie, la vibration extraordinaire de son art qui retranscrit le « rêve de graine de melon sauvage » (agencement de petits cercles colorés ou sobrement blancs sur fond noir comme dans l’œuvre que nous présentons « bush melon ») ; tout comme « le rêve de de melon » (enchevêtrement plus complexe de lignes colorées auquel peut s’adjoindre la figuration de la graine de melon sauvage, petit cercle, comme c’est le cas dans l’œuvre que nous présentons à dominante de bleu et de blanc, tableau intitulé « Awelye » en référence au corpus de rites éponyme).
 
Minnie Pwerle est également la mère de Barbara Weir, figure importante de l’art aborigène et la sœur de Molly, moins connue que sa prestigieuse aînée.
 
Peinture abstraite sensible, replaçant l’être humain au cœur de la Nature, symbolique et encodée sans cesser d’être percutante, qui narre la mémoire de traditions aborigènes transcendées, la survivance d’un bush devenu universel, l’art très coté de Minnie Pwerle, héritage transmuté d’un art aborigène fortement connecté à la symbolique du l’Atwengerrp – pays des rêves - et de ses rites, ne peut définitivement pas laisser indifférent le collectionneur ou simple amateur d’art à la recherche d’émotions vraies.