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La galerie d'art
Détail  

Ecole allégorique signée, cercle d'Adolf Ulrik Wertmüller

Reine antique & scène de Sacrifice humain dans un décor néoclassique, huile sur cuivre XVIIIe signée

Huile sur cuivre du XVIIIe signée en bas à droite en dessous de l'inscription en lettres d'or figurant dans le décor de l'autel
A vue : 20 x 15 cm / encadrée : 31 cm x 28 cm
Cadre en bois doré et stuc d'époque
VENDU

Descriptif

Huile sur cuivre du XVIIIe néoclassique dans un cadre doré d'époque d'une exquise finesse représentant une scène de sacrifice par le feu qui se déroule à l'arrière-plan d'un temple et de la reine couronnée vêtue à l'antique qui embrase l'autel ; scène sacrificielle se plaçant sous le regard de trois divinités (Athéna, Artémis et Aphrodite ?) ou Grâces qui s'élèvent au milieu des volutes de fumée.  

Le peintre, ne se plie pas au genre de la peinture d'histoire qui est une peinture d'époque, mettant à profit la plus grande liberté de la peinture allégorique et mythologique, son utopie (au sens où lieu et chronicité peuvent être réinventés, où aucune époque n'a à être strictement respectée) ; il se plaît au contraire à juxtaposer les motifs, mêlant un sujet antique à des éléments formels postérieurs lui étant plus familiers. C'est sensible dans les monuments et la manière picturale.
 
La ville où se déroule cette scène sacrificielle semble sise en bord de mer (Egée, Méditerranée, Côte Amalfitaine ?).
 
Dans l'architecture et décorum classique d'une cour européenne dont l'hôtel particulier en arrière plan ne semble ni grec ni romain mais d'une architecture d'inspiration française XVIIe-XVIIIe, à l'orée d'un temple, des personnages assemblés près d'un bûcher convoquent le ciel. Libations - ou plus vraisemblablement un sacrifice humain - sont accomplis sans que nous en connaissions ni le motif ou l'espérance.
 
L'oeuvre demeure nimbée de mystère.
Comporte une signature sous l'inscription en lettres tracées à l'or fin décorant l'autel.
 
La signature du peintre est difficile à déchiffrer bien que proche de celle de l'artiste suédois Ulrik Wertmüller (1751 - 1811) qui eut pour maître Joseph Marie Vien ; ce qui expliquerait l'usage d'une palette où prédominent les bleus et les rouges dans le traitement des figures (particulièrement dans le personnage de la reine) et le caractère allégorique ou mythologique du sujet connotant le néoclassicisme français. En outre, l'inscription en lettres d'or (Wertmüller utilise l'or fin dans son chef-d'oeuvre Danaé et la pluie d'or) est rédigée dans une langue nordique, peut-être du suédois. 
 
Ces éléments peuvent conforter la possibilité d'une attribution à Adolf Ulrik Wertmüller, auteur de tableaux mythologiques comme de portraits célèbres de grande ampleur, tels ceux de Marie-Antoinette ou de George Washington.
 
Petites usures visibles sur les photos mais très bel état d'ensemble.