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La galerie d'art
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Edmé QUENEDEY (1756-1830)

Physionotrace d'une femme à la mode Empire par Quenedey rue Neuve des Petits-Champs n°15 Paris 1811

Portrait au physionotrace dessiné et gravé par QUENEDEY en 1811 sous le Ier Empire
A vue : 5,8 cm de diamètre environ - Avec le cadre : 15,2cm x 12,7cm
Prestigieuse collection du Comte Sforza
Cadre en bois postérieur
310 €

Descriptif

Physionotrace dessiné et gravé en 1811 (date mentionnée dans la lettre) par Edmé Quenedey qui fut un collaborateur de Chrétien ; celui-ci provient de la prestigieuse collection du Comte Sforza (1872-1952), Comte de Castel San Giovanni, personnalité aristocratique issue de la dynastie des Sforza de Milan, grand diplomate et homme politique italien qui marqua l'Histoire par son engagement anti-fasciste.

Il figure le portrait d’une femme sous le Ier Empire, et possédant le même encadrement qu’un autre physionotrace représentant un homme, probablement son époux, il pourrait s’agir d’un couple.

Outre les traits de son personnage et cliente, Quenedey a particulièrement su restituer les détails de la mode tout à la fois sobre et sophistiquée du Ier Empire ; cet autre empire sur lequelle Joséphine sut régner ; la coiffe ramassée dans un chignon sophistiqué qui laisse libre la frange et surtout la robe échancrée au plissé qui évoque les tuniques de la Grèce Antique, avec la taille haute soulignée et « ceinturée » sous le décolleté. Le dessinateur et graveur a ainsi capté l’élégance du temps qu’incarnait sa cliente.
 

En savoir plus sur le procédé du physionotrace :

Inventé par Gilles-Louis Chrétien en 1784, puis perfectionné par Quenedey dès 1788, le principe du physionotrace était simple. Il consistait à projeter l’ombre du profil à dessiner grandeur réelle sur un papier transparent pour ensuite le décalquer fidèlement. Le portrait s’approchait ainsi au plus près de la réalité. Il permettait de fixer la physionomie d’un sujet (d’où le nom de physionotrace, étymologiquement : tracé de la physionomie).



Par le biais d’un procédé proche du pantographe, le portrait était ensuite réduit pour être gravé sur une plaque de cuivre à l’eau-forte dans un format miniature.


Ce portrait pouvait ainsi être tiré en plusieurs exemplaires (douze et parfois plus) pour une somme raisonnable.



Les physionotraces rencontrèrent un très grand succès sous l’Ancien régime, et au-delà. Ils portaient les noms du dessinateur et du graveur, ainsi que leur adresse.

 

La Révolution française entraîna un exode de la noblesse en direction de l’Europe puis des Etats-Unis. Certains personnages purent ainsi gagner les Etats-Unis munis de leurs biens parmi lesquels pouvaient figurer des physionotraces.

Un objet d’art et de collection à forte dimension historique, aujourd’hui très recherché. 

A lire sur notre blog : une histoire du physionotrace : la collection du Comte Sforza.

Biographie