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La galerie d'art
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James Coignard (1925 – 2008)

Composition « S », (titre rapporté) circa fin des années 80 – début des années 90

Gravure au carborandum originale sur papier fait à la main Moulin de Larroque signée, numérotée VI/XV et rehaussée de peinture à la main par l’artiste
57cm x 45cm
Importante collection particulière
Très bel état, court tirage signé, numéroté et justifié par l’artiste à seulement 15 exemplaires
890 €

Descriptif

Importante gravure originale au carborandum, procédé mis au point par le peintre Goetz en 1967 qui permet un encrage très artistique sur des papiers plus épais en relief et irréguliers qui sont « sculptés » par la matrice à l’impression ; procédé qui fut magistralement mis en oeuvre par James Coignard mais aussi Miro ou Clavé.
 
A l’issue de l’impression, les variations entre épreuves sont encore plus frappantes.
La singularité de chaque tirage étant renforcée par les rehauts de peinture qu’apporte James Coignard aux estampes que nous proposons à la vente.
 
Peintre mais surtout graveur d’exception - de ses propres œuvres -, maître de l’estampe d’art, James Coignard commence par la céramique, puis la sculpture, s’apparente à l’Ecole de Paris avant de s’en déprendre et de rencontrer une voie artistique nouvelle et forte, qui, dès les années 60, s’assortit d’une reconnaissance à l’international aux Etats-Unis et en Suède. La galerie Hervieu lui offrit une visibilité dans les pays scandinaves.
 
Dès la fin des années 60, les voies offertes par le procédé de Goetz, lui fait privilégier la gravure au carborandum dans laquelle il excelle.
Désormais ce sera son principal canal d’expression artistique qu’il explore inlassablement et audacieusement jusqu’à sa mort.
 
En 1978, Coignard contribua à fonder l’atelier Pasnic,atelier de gravures et d’estampes d’art.
 
Peintre-graveur majeur internationalement reconnu, son œuvre, majoritairement gravée donc, figure dans les musées du monde entier, Guggenheim, British Museum, San Francisco museum, BNF, etc.
 
Si Coignard se partagea entre Paris et la Riviera, notamment Beaulieu sur Mer puis Antibes et Mougins où il s’éteint en 2008, il demeure cependant plus connu à l’international, aux USA – où il vivra de 85 à 90 - et en Suède, qu’il ne l’est en France, et collaborait au long cours avec la galerie suédoise GKM Siwert Bergström.
Son catalogue raisonné qui comporte 6 volumes est du reste l’œuvre de sa galerie suédoise.
 
Composition sur fond blanc et sable, un S au septentrion éclaboussé d’azur, la silhouette d’une figure abstraite dans un carré au centre de l’œuvre prolongée d’une coupure de journal. A l’occident une brume noire et violette. A l’Orient six planètes rouges en gueule noyées de soleil.
 
C’est ainsi que l’on pourrait décrire dans une herméneutique héraldique cette gravure solaire, court tirage signé et numéroté par l’artiste.
Un dénuement sublime au jour de la vie subtilement rehaussé. Une éternité gravée.
 

Mais le doit-on ? La contemplation est au coeur de la compréhension de l’oeuvre de James Coignard.